Académie pour une Ecologie Intégrale Sanctuaire Notre-Dame du Chêne (72 Vion)

Partageons l’espérance !

Voix du Colloque

27 mai 2019

Voix entendues au Colloque

Effondrement écologique ?

Intelligence et sobriété pour une terre partagée.

17 – 19 mai 2019

Venus de la grande région, mais aussi de Suisse ou même de la Guadeloupe, les participants du 2ème Colloque de l’Académie pour une Écologie Intégrale sont repartis avec une espérance défiant les effondrements que la situation écologique du monde annonce. Grâce à une vraie réflexion philosophique et scientifique, par la force des témoignages des divers intervenants, ce Colloque aura été un grand moment de ressourcement et de fondation pour l’Académie pour une Écologie Intégrale.

Avec Fabien Revol qui ouvrait le Colloque, nous avons regardé l'Écologie Intégrale à la loupe pour comprendre l’indispensable chemin proposé par le pape François dans l’encyclique Laudato si’. A son époque saint Augustin, qui a été témoin de l’effondrement de l’empire romain, a donné un bel exemple de fermeté dans la foi et l’espérance. Par sa ferveur et son élan personnel, il a contribué à édifier l'Église, le royaume de Dieu, tout en méditant sur la Cité de Dieu !

Chaque jour, que nous soyons scientifiques ou non, nous constatons que « Tout est lié » et bien plus encore que nous ne le pensions ! La richesse des écosystèmes est le fruit de la mise en pratique du commandement divin « multipliez-vous » (Gn. 2) ! Faut-il réapprendre à s’émerveiller devant la surabondance des créatures et des multiples milliards de relations qui composent notre monde et notre vie ? Quand Hervé Covès rappelle que « la vie est belle », il nous invite à poser ce regard d’émerveillement sur la grandeur et la qualité de la vie plus encore que sur son abondance. Laudato si o mi Signore !

Tout est donné et tout est fragile ! Cela a été montré remarquablement en analysant la biodiversité, l’eau, la terre, les glaces de l'Arctique et le climat de la région ! Encore merci à tous les intervenants ! Devant ces constats, deux conclusions s’imposent.

  1. Ce ne sont pas les arrangements techniques ou les ressources financières qui sauveront la planète.
  2. L’engagement concret de chacun dans une conversion écologique non optionnelle constitue l’espérance d’un futur vivable, fruit d’initiatives inattendues.

Les témoignages entendus dans l’échange final sur « écologie et spiritualité » ouvraient le chemin que nous poursuivons en passant de la réconciliation avec la terre à la réconciliation avec soi-même.

Au travail !

Pour ré-écouter les voix du colloque