Académie pour une Ecologie Intégrale Sanctuaire Notre-Dame du Chêne (72 Vion)

Confinement 2.1

5 décembre 2020

Quand la peur remplace la confiance.

Nous ne pouvons vivre et progresser humainement sans faire confiance à nos parents, à nos collègues de travail, à ceux qui assument une responsabilité et à tant d'autres personnes qui appartiennent à notre milieu de vie.

Que s'est-il passé en quelques mois à travers la crise sanitaire ?

Les liens sociaux ont été réduits au « minimum vital » eux qui souvent manquent au bonheur quotidien !

Ces liens ont été réduits et peut-être modifiés en méfiance par peur d'être contaminé par le premier individu que nous croisons !

Voulons-nous vivre vraiment, ou seulement biologiquement ? (Voir L'idolatrie de la vie, Olivier Rey, tracts Gallimard n°15.)

Serions-nous devenus en quelques mois des individualistes guidés par la peur ? Et si c'était le cas, combien de temps cela pourra-t-il tenir ?

L'écologie intégrale peut-elle éclairer nos consciences ? Entretenir les liens fondamentaux de notre existence, liens à la terre, à soi-même, aux autres et au Créateur, pourrait-il être le chemin d'une résilience à acquérir pour faire face aux inconnus de demain ?

Nous en sommes convaincus !

Pour nous éveiller à la vraie vie, voici deux citations trouvées dans l'ouvrage de Jacques Tassin, Pour une écologie du sensible (Odile Jacob, 2020):

– Le corps n'est pas cette forteresse entourée de peau, où l'homme actuel voit l'incarnation unique de son moi (…), mais un noeud de relations qui vont jusqu'à la mer et atteignent jusqu'au ciel (Christian Godin, La Haine de la nature, Seyssel, Champ Vallon, 2012)

– Le corps va jusqu'aux étoiles (Henri Bergson, les deux sources de la morale et de la religion; 1932; Ellipses 2015).

fr. Marie-Benoît